Le statut du portage salarial, c’est une nouvelle forme d’emploi, entre le freelance et le salarié.
Le portage salarial attire de plus en plus d’indépendants recherchant sécurité sociale, stabilité financière et accompagnement dans leur activité. En parallèle, de nombreux salariés choisissent ce statut pour entreprendre sans renoncer aux avantages du salariat.
Depuis une quinzaine d’années, ce modèle connaît un développement rapide. Aujourd’hui, environ 90 000 professionnels exercent en portage salarial en France, preuve de son succès croissant.
Concrètement, le portage salarial repose sur un contrat tripartite. Il implique la société de portage, le consultant porté et l’entreprise cliente. Ce cadre clair structure la mission et simplifie la gestion juridique et administrative.
Ce statut hybride offre à la fois liberté entrepreneuriale et protection sociale. C’est cet équilibre qui le rend si attractif comparé aux autres statuts juridiques pour travailleurs indépendants.
Des contrats de nature différente lient les différentes parties :
Le salarié porté peut prospecter librement de nouveaux clients et réaliser des missions. Cela lui permet d’acquérir des compétences essentielles pour créer sa future entreprise. Il développe son réseau, affine son offre, et teste son projet en conditions réelles.
La rémunération d’un consultant en portage salarial est assez similaire à celui d’un salarié classique, à la différence que le consultant porté est rémunéré sur une base de salaire brut déterminée en fonction de son chiffre d’affaires. Votre conseiller(e) en portage réalise avec vous une simulation de revenus personnalisée afin de déterminer vos frais professionnels et ainsi optimiser au mieux votre rémunération.
Enfin, grâce à la société de portage, il peut se concentrer sur son cœur d’activité. L’entreprise de portage gère la facturation, reverse les cotisations sociales et prend en charge les obligations administratives. Le consultant porté travaille ainsi dans un cadre sécurisé et déleste son esprit des contraintes juridiques et comptables.
En effet, les sociétés de portage salarial assurent le suivi client pour garantir le paiement ponctuel des consultants freelances. Ainsi, elles veillent à la bonne réception des paiements afin de sécuriser les revenus de leurs salariés portés.
De plus, elles protègent ces derniers grâce à une assurance responsabilité civile professionnelle. C’est-à-dire que cette couverture prend en charge les éventuels dommages liés à l’activité du consultant.
Comme tout salarié, le consultant porté bénéficie d’un accès au développement professionnel continu. Par conséquent, il peut suivre des formations pour renforcer ses compétences et adapter son expertise aux besoins du marché.
Ainsi, il améliore ses prestations, fait évoluer son activité et augmente progressivement ses revenus. Cette dynamique favorise la croissance durable de son entreprise.
Le portage salarial offre un mode de gestion qui allie autonomie professionnelle et simplicité administrative. Il permet aux consultants de conserver leur indépendance tout en déléguant les tâches chronophages.
C’est-à-dire que la société de portage prend en charge la facturation, la comptabilité, le suivi client et les déclarations auprès des organismes publics. Grâce à ce soutien, le consultant peut se concentrer uniquement sur ses missions.
Il choisit ses clients librement, fixe ses propres honoraires et pilote son activité selon ses objectifs professionnels.
Tout d’abord, le consultant porté signe un contrat de travail, à durée déterminée ou indéterminée, selon la nature de son activité.
Par conséquent, il bénéficie des mêmes droits qu’un salarié classique, ce qui inclut une protection sociale complète et sécurisante.
Ainsi, il profite de l’assurance maladie, de la sécurité sociale, de la retraite, de l’assurance chômage, d’une mutuelle et d’une responsabilité civile professionnelle.
De plus, il perçoit une indemnité mensuelle. Cette rémunération garantit une stabilité financière, même entre deux missions.
Travailler avec un cabinet de portage salarial offre souvent des services complémentaires très utiles pour développer son activité.
Par exemple, le consultant freelance peut bénéficier d’un référencement direct auprès de PME et de grandes entreprises en France et en Suisse.
En plus de cette visibilité, il accède à un réseau de consultants, ce qui favorise les échanges et les opportunités de missions.
De surcroît, il peut utiliser une plateforme de mise en relation, facilitant la prospection et le développement de nouveaux partenariats.
Les salariés portés reçoivent des fiches de paie, ce qui renforce leur crédibilité auprès des bailleurs et des institutions financières.
Ainsi, ils peuvent plus facilement louer un logement ou obtenir un crédit grâce à cette stabilité de revenus.
En parallèle, la sécurité sociale leur offre une protection en cas de cessation d’activité, comme un arrêt ou une fin de mission.
Dans ce cas, ils peuvent percevoir des indemnités, qui permettent de continuer à payer les mensualités de leurs prêts ou autres engagements.
Dans le cadre du portage salarial, vous pouvez bénéficier de l’assurance chômage sous certaines conditions précises.
Pour cela, il faut établir clairement un lien de subordination entre la société de portage, en tant qu’employeur, et le consultant porté.
Autrement dit, l’entreprise de portage doit encadrer votre activité comme le ferait un employeur classique avec un salarié.
Par ailleurs, si vous remplissez les conditions nécessaires ci-dessous, vous pouvez conserver une partie de vos allocations ARE.
Cela vous permet de cumuler partiellement vos revenus en portage avec une aide au retour à l’emploi.
Le coût du portage salarial repose sur trois éléments principaux : les commissions, les cotisations patronales et les cotisations salariales.
Tout d’abord, la société de portage perçoit une commission sur les honoraires facturés au client pour sa prestation.
Ces commissions rémunèrent les services de gestion, d’accompagnement et de protection sociale assurés par la société de portage.
En général, elles varient entre 7 % et 11 % des honoraires, selon les conditions proposées et les services inclus.
Ensuite, la société verse les cotisations patronales aux organismes sociaux, comme pour n’importe quel employeur.
Enfin, elle prélève les cotisations salariales directement sur le salaire brut du consultant porté.
Le portage salarial est régi par une convention collective de 2017 qui détermine notamment un salaire brut minimum pour le consultant porté. De ce fait, la société de portage ne pourra porter des consultants dont le TJM est inférieur à 230€ HT ou 35€ HT de l’heure.
Ce seuil permet d’assurer une rémunération viable pour le consultant tout en couvrant les frais de gestion et les cotisations sociales.
De nombreuses professions sont compatibles avec le portage salarial, mais certaines activités restent exclues du dispositif.
En effet, certaines professions libérales réglementées ne peuvent pas être exercées sous ce statut, en raison de restrictions légales.
Par ailleurs, la convention collective impose un tarif journalier minimum de 230 €. Ce seuil garantit la viabilité économique du portage.
Ainsi, les activités générant un chiffre d’affaires insuffisant ne pourront pas accéder au portage salarial dans des conditions conformes.
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